INRAE engagé pour une science ouverte

La Science Ouverte (Open Science) est un mouvement qui consiste à ouvrir le processus de recherche à tous types d’acteurs (partenaires, citoyens) et à rendre accessibles et réutilisables les produits de la recherche (publications scientifiques, données, logiciels, etc.) par la communauté scientifique et la société. Partager les résultats de recherche, non seulement entre scientifiques, mais aussi avec la société, est en effet le meilleur moyen de faire progresser la connaissance et de développer des relations de confiance avec les différents acteurs.

La Science ouverte, une démarche très large et plusieurs types d’actions

INRAE développe une approche globale de la science ouverte qui comprend à la fois la diffusion des connaissances et des résultats de la recherche à destination de différents publics (scientifiques et non scientifiques), le développement de relations de confiance avec les acteurs de la société, notamment associatifs et leur implication à différents stades du processus de recherche. Elle inclut l’expertise et l’aide à l’action publique, les sciences et recherches participatives, les dispositifs d’innovation ouverte (living lab, territoires d’innovation etc.) et le partage des résultats de la recherche - publications et données - en utilisant les ressources du numérique.

Lire l'article : INRAE engagé dans l’ouverture des sciences à la société

Portail science ouverte d'INRAE

Expertise et appui aux politiques publiques

INRAE est signataire de la Charte d’ouverture à la société, aux côtés de plusieurs autres établissements publics de recherche. Les membres signataires partagent leurs bonnes pratiques, leurs retours d’expérience et harmonisent leurs actions vers un but commun : accroître la qualité de leurs contributions aux politiques publiques et envers la société. En savoir plus

Lire l'article : L’Anses, le BRGM, l’Ifremer, l’Ineris, INRAE, l’IRSN, l’Université Gustave Eiffel et Santé publique France signent une charte d’ouverture à la société

Les sciences et recherches participatives

A INRAE, plus de 100 projets de recherche impliquent des non - scientifiques. Qu'ils soient collecteurs de données ou parties prenantes dans le processus de recherche, leur participation est très variable. Il s'agit pour la science d'être au plus près des attentes de la société, et pour la société de mieux appréhender la démarche scientifique, ses contraintes et sa rigueur.

En savoir plus : Les sciences et recherches participatives à INRAE

Des infrastructures de recherche ouvertes et connectées

Les Infrastructures de recherche (IR) d’INRAE offrent aux communautés scientifiques, publiques comme privées, des services de production et de gestion des données, de développement technologique, de formation et d’innovation. Elles couvrent les grands champs thématiques de l’Institut : Environnement, Forêts & territoires, Agriculture, Alimentation & santé humaine, Bioéconomie. En savoir plus

Un mouvement de partage des résultats de la recherche

Partager les résultats de la recherche publique : publications, données, est une obligation légale et morale. C'est aussi un acte en faveur de l’avancement de la science, car il permet aux autres équipes de bénéficier de ces résultats dans les meilleurs délais pour irriguer leurs propres recherches. C’est enfin un acte en faveur de la création de valeur par des initiatives citoyennes ou des entreprises innovantes qui peuvent utiliser ces connaissances pour concevoir des applications utiles pour la société.

Le partage des publications scientifiques

Publier est au cœur de l’activité d’un chercheur, bien que sa production scientifique puisse prendre aussi d’autres formes, telles que l’expertise, la formation ou l’innovation. Le partage des publications permet aux chercheurs d’élaborer de nouvelles hypothèses et ainsi de faire progresser la science. Au-delà du monde de la recherche, ce partage invite tout citoyen et tout utilisateur à s'approprier et à discuter les résultats de la recherche. Il s'agit donc d'un mouvement guidé par une forme de générosité et un souci de transparence envers la société civile, mais c’est aussi un levier au service de la stratégie scientifique des Instituts et de leur leadership à l’international.

Répartir autrement les coûts de publication

L'accès libre et gratuit aux publications scientifiques via Internet est un mouvement fortement encouragé par certains gouvernements et agences de financement. Mais il bouleverse les schémas économiques de l'édition traditionnelle, dans lesquels le lecteur paie pour lire les articles via des abonnements aux revues. INRAE soutient plusieurs modèles de libre accès qui permettent de répartir autrement les coûts de publication entre éditeurs, auteurs et lecteurs.

L’archive ouverte pour les publications scientifiques d’INRAE 

 

HAL INRAE  s’inscrit dans HAL, l’archive ouverte pluridisciplinaire nationale. INRAE encourage ses agents à déposer dans HAL INRAE l’ensemble de leurs réalisations publiées, y compris les études et rapports, articles techniques, articles de transfert, supports pédagogiques, brevets, etc., au fur et à mesure et à compléter leurs données, afin que la richesse des savoirs et savoir-faire de l’Institut soit ouverte et accessible au plus grand nombre.

Les revues scientifiques et techniques portées par INRAE

En 2020, INRAE édite ou coédite neuf revues de recherche académique, dont huit ont une portée internationale, voire une position de leader dans leur domaine. INRAE édite et diffuse aussi quatre revues techniques dont l’objectif est de transmettre les connaissances issues des laboratoires vers les professionnels et les acteurs publics et privés de la société.  En 2024 tous les articles de ces revues seront en libre accès.

 page des revues portées par INRAE

INRAE partenaire des Editions Quæ, vers un large public

Le Cirad, l'Ifremer et INRAE ont réuni, depuis le 1er juillet 2006, leurs activités éditoriales en une maison d'édition unique, les éditions Quæ, sous la forme d'un groupement d'intérêt économique. En 2020, avec plus de 1 500 titres à son catalogue, la maison d'édition fait référence dans de nombreuses thématiques : milieux naturels et environnement, agriculture, forêt, élevage, pêche, ressources aquatiques et aquacoles, alimentation et nutrition humaines etc. Plus d’une centaine de livres sont disponibles en accès libre en formats PDF ou ePub sur le site Quæ Open. Lire l’article sur Quæ.

Site de Quæ


 

 

Le partage des données

« On pourrait imaginer que les scientifiques aillent chercher des données comme ils font de la bibliographie » Odile Hologne

A INRAE, les chercheurs produisent en continu de multiples données de natures variées : figures, chiffres, protocoles, données géographiques, génomiques, bases de données, logiciels. INRAE organise le stockage et la mise à disposition de ces données selon les principes du FAIR data, qui vise à rendre la donnée : « Facile à trouver, Accessible, Interopérable et Réutilisable » (en anglais : Findable, Accessible, Interoperable, Reusable).

Data INRAE : un portail pour déposer ou consulter des données

Data INRAE en chiffres

> Plus de 80 000 jeux de données

> Plus de 13 000 fichiers

> 100 000 téléchargements

> Data INRAE est le site d'entrepôt et d'annuaire des données produites par INRAE. Il s'agit d'un outil au service des communautés scientifiques pour qu’elles puissent publier les jeux de données, associés ou non aux publications. 

> Datapartage est un portail internet, accessible à tous les chercheurs y compris ceux d’autres établissements publics, qui rappelle les principes généraux de la politique d’INRAE en la matière, donne quelques actualités, et surtout, propose une boîte à outils bienvenue pour déposer des données dans des archives publiques, déterminer leur statut, leur affecter un identifiant unique, etc. Il donne accès au site Data INRAE sur lequel les chercheurs d’INRAE peuvent déposer leurs résultats.

Le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a confié à INRAE le pilotage du projet de plateforme nationale des données de la recherche : Recherche Data Gouv

 

Une cellule de gouvernance et un administrateur de données

INRAE est l'un des premiers instituts de recherche français a avoir nommé, dès le printemps 2020, un administrateur de données, Hadi Quesneville.  

Une cellule de gouvernance des données a été également créée. Cette cellule s’appuie sur un socle de documents de référence mis à disposition de la communauté de chercheurs INRAE, dont un spécifique sur la gouvernance des données. Elle présente les principes à suivre pour la gestion et le partage des données scientifiques.

Lancement du 2e Plan national pour la science ouverte

Le 6 juillet 2021 au siège d'INRAE, Frédérique Vidal, Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a présenté le deuxième plan national pour la science ouverte. Son intervention a été précédée de celles de Philippe Mauguin, PDG d'INRAE, d'Antoine Petit, PDG du CNRS, de Yassine Lakhnech, président de l’Université Grenoble Alpesde Sylvie Retailleau, présidente de l'Université Paris-Saclay. 
> Les ambitions du 2e plan national pour la science ouverte (2021-2024)
> Voir aussi : le bilan du premier plan national de la science ouverte lancé en juillet 2018.

> Replay de cette présentation :

Fort de son expertise acquise avec le développement de data.inrae.fr, Frédérique Vidal, Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a confié à INRAE le pilotage du projet de plateforme nationale des données de la recherche : Recherche Data Gouv. Esther Dzalé, ingénieur de recherche à la DipSO d’INRAE mènera ce projet en collaboration étroite avec les partenaires. 

Une direction dédiée aux sciences ouvertes

INRAE est le premier institut français à se doter d’une Direction pour la science ouverte, la DipSO. Son objectif est de répondre aux enjeux liés à l’ouverture de la recherche dans un contexte de développement du numérique et d’attentes de plus en plus fortes de la société.

Le site de la DIPSO donne toutes les informations sur les missions, l'organisation, et l’offre de services pour accompagner l’Institut et ses collectifs scientifiques et professionnels dans sa démarche vers une science ouverte et participative.

Site de la DIPSO